La deuxième tendance est l’ouverture des ERP aux outils métiers.
“Le monde de l’ERP se transforme. On distingue clairement les applications qui sont backoffice (systems of records) des applications qui se situent dans une couche de différenciation voire innovation. La couche “systems of records” correspond à l’ERP traditionnel ; la gestion des stocks, des factures, etc.
Son objectif est d’optimiser les coûts, de produire moins cher ou encore d’augmenter la marge. Ce qui reste vital pour les entreprises mais, étant mature, sa croissance sera plus lente, on va travailler sur l’efficacité opérationnelle et sur l’amélioration continue (bottom line).
Les systèmes de différentiation et innovation, a contrario, désignent toutes les applications et fonctions satellites qui représentent de nouvelles opportunités avec un fort ROI, basée sur les nouvelles technologies (IA/IOT, etc.).
Cette strate va connaître une évolution exponentielle portée par de grands groupes qui sont à la recherche de nouveaux services à proposer à leurs clients ou à de nouvelles cibles (impact fort sur les revenus donc top line). Un des défis du système d’information va être de s’interfacer avec cette strate ; et aussi d’y participer.
Nous le voyons avec notre produit dédié à l’installation et la maintenance. En donnant la possibilité aux fabricants de gérer des services de maintenance sur leurs produits, on crée plus de valeur” nous explique Jean-Louis Bertrand, Directeur Services Intégration chez Divalto.
“Les PME – quant à elles – sont encore aux prémices de cette tendance. Elles sont des besoins plus pragmatiques. Même si elles commencent à ajouter des outils métiers en périphérie de leur SI. La dématérialisation en est un bon exemple.”