Philippe Fischer : Mon service est la porte d’entrée des projets ERP et CRM chez Divalto. Les raisons évoquées par les prospects qui souhaitent changer de logiciel sont aussi diverses que variées. Je pense que la première motivation est de réduire les coûts de maintenance. Ces solutions ont des cycles de vie longs. De nombreuses entreprises sont équipées d’outils vieillissants ; voire obsolètes. Migrer vers une nouvelle version, ou même réaliser des développements pour continuer à utiliser la solution, coûte à terme aussi cher que de changer de logiciel.
Christian Dhinaut : Oui, sans compter que plus un logiciel possède des développements spécifiques – à comprendre des développements qui sont réalisés spécifiquement en plus des fonctionnalités standards – plus il est coûteux de les maintenir et compliqué de les migrer.
PF : Une autre raison, qui est vraiment liée à la stratégie de l’entreprise, est l’ouverture de nouveaux services. Par exemple, prenez un négociant qui décide de proposer de la maintenance sur les outils qu’il vend. C’est une toute autre gestion : des contrats, des interventions, une facturation après visite, etc. Et ce n’est pas certain que son logiciel s’adapte à son nouveau besoin.
CD : Il peut aussi avoir une inéquation avec l’éditeur. Comme tu l’as dit, les cycles de vie sont longs. Il y a quelques années, l’éditeur et l’entreprise étaient en phase. Mais, avec le temps, les stratégies ont changé. C’est le moment de regarder ce qui se fait d’autre.
PF : Oui, exactement. Il ne faut pas oublier que le marché de l’édition est tendu. De nombreux éditeurs ont été rachetés. Et ces rachats peuvent générer des questions ; et notamment sur la pérennité de la solution.