Pour l’étape suivante, qui est de connecter les machines entre elles et surtout au réseau internet, les usines n’y sont pas encore. De nombreuses avancées ont été faites autour de la question de maintenance prédictive, l’élaboration de machines communicantes ainsi que la création d’interfaces capables d’analyser et de traiter ce flux d’informations.
Cependant, les objets connectés peuvent aussi être des outils à disposition des techniciens à l’image d’un dispositif couplé d’une bague connectée pour le contrôle gestuel et les célèbres Google Glass. Cette association permettrait aux techniciens de valider des tâches sans être devant leurs postes. Les lunettes connectées offrent également de belles perspectives dans une multitude de domaine : affichage des instructions et des données pour effectuer un contrôle que ce soit en réception de marchandise, en cours de fabrication ou lors d’un contrôle final, résolution de problèmes sophistiqués, support informatif sur les actions à réaliser, etc.
Mais, outre le manque de maturité de ces technologies, les entreprises sont encore réticentes à ouvrir leurs usines à un réseau extérieur ; considéré comme une voie royale pour les pirates informatiques.
Le volume d’informations produites dans les usines est amené à augmenter et, avec lui, le besoin d’un système d’information performant et flexible. L’ERP est donc amené à devenir la commande centrale de l’usine connectée mais aussi le chef d’orchestre de la production.